C’est dans ce contexte que le projet européen DIADeM a vu le jour. Les universités de Namur, de Liège et de Reims, en partenariat avec les sociétés gestionnaires des eaux de rivière, se sont données pour mission de développer une approche intégrée pour le diagnostic de la qualité des eaux de la Meuse.
Les rejets des stations d’épuration (STEP), provenant des activités humaines, sont devenus une source de contaminants alimentant les rivières et dégradant la biodiversité du milieu. A travers une approche pluridisciplinaire et transfrontalière, les recherches menées au sein du projet DIADeM permettront d’améliorer le diagnostic et le suivi de la qualité chimique des eaux. Dans ce but, une liste de molécules toxiques non filtrées par les STEP sera établie et les effets biologiques associés seront testés sur des espèces représentatives du milieu. De plus, le projet servira à protéger et valoriser l’environnement par une gestion intégrée des ressources, ainsi qu’à sensibiliser la population à son écosystème.