Cette conférence présentée par les archéologues Michèle Dosogne (SPW) et Cécile Ansieau (SPW), fait partie du cycle Arkéo 2014, organisé conjointement par l’UMONS-SPW, dans le cadre de l’Année de l’Archéologie en Wallonie.
“Le patrimoine archéologique est un patrimoine par essence vulnérable. Enfoui, invisible depuis la surface la plupart du temps, se matérialisant souvent par de traces indétectables à l’œil non-aguerri, il est en permanence menacé par les travaux d’aménagement. Peu de gens savent que chaque jour, d’un bout à l’autre de la Wallonie, des archéologues travaillent à l’enregistrement de ces vestiges, retraçant pas à pas l’histoire matérielle de notre territoire.
Contrairement aux idées reçues, les archéologues ne débarquent pas de nulle part pour entraver la bonne marche des chantiers. À l’heure actuelle, les campagnes de fouilles archéologiques ne sont plus laissées au hasard. Les interventions sont programmées le plus tôt possible, en collaboration étroite avec les propriétaires et les aménageurs. Ce qui ne signifie pas que tout se passe toujours pour le mieux…
Au cours de cet exposé, nous tenterons de mettre en évidence le mode de fonctionnement de cette archéologie que l’on qualifie de « préventive », la manière dont elle s’est professionnalisée et dont elle veille à s’intégrer au mieux dans les politiques d’aménagement du territoire. Les apports fondamentaux de cette recherche seront illustrés par des exemples tirés d’expériences locales voire régionales. Pour que les archéologues trouvent leur place dans notre société en tant que garants d’un avenir pour notre passé.”