Deuxième conférence du cycle Nucléaire qui a eu lieu à l’Université de Mons de janvier à mars 2012.
“L’énergie… un mot intimement lié au confort, au bien-être, à chaque geste dans notre vie de tous les jours. Se chauffer, se déplacer, préparer à manger… Dans notre pays, l’énergie est à notre disposition sous toutes les formes… Énergie et bien-être sont indissolublement liés. Et pourtant, quel est le futur de l’énergie, quel avenir pour nos enfants et les générations futures ? Le grand débat énergétique est au-dessus de nos têtes, les politiques et les groupes de pression donnent leur avis. Les politiques se font et se défont. Le monde a une soif quasi-inextinguible de l’énergie sous toutes formes. Mais les sources énergétiques ont leurs limites. La situation dans le monde, en Europe, en Belgique. La place du nucléaire dans le débat énergétique. Et après Fukushima ? Plus particulièrement pour les réacteurs nucléaires, où en est-on ? Où va-t-on ? Comment s’y retrouver dans les différentes générations ? Et la sûreté dans tout cela ? En dépassant les pour et contre, l’orateur tentera d’esquisser le présent et ouvrir les portes de futur. Au-delà de l’idéologie des pour et contre, chacun de nous doit tenter de comprendre les enjeux et de réagir en citoyen.”
Passionné par la problématique énergétique en général et l’énergie nucléaire en particulier, Christian Legrain sera là non seulement pour partager avec le public les faits objectifs mais aussi son engagement. Et bien sûr, l’objectif est de pouvoir de tenter de répondre à toutes les questions aussi sensibles soient-elles, de la sécurité d’approvisionnement énergétique en général, à la sûreté nucléaire dans nos centrales. Et à Fukushima, que s’est-il passé, où en est-on ? Quelles leçons tirer ?
Christian Legrain est le Secrétaire Général du Centre d’Étude de l’énergie nucléaire (SCK.CEN). Ce centre de recherche a pour vocation d’étudier tous les aspects énergétiques et non-énergétiques liés à la technologie nucléaire. Fort de 700 personnes dont plus de la moitié de niveau universitaire, ce centre de recherche internationalement reconnu est financé à 45% par l’État Fédéral et 55% pour des travaux contractuels, produits et services pour l’industrie belge et étrangère, notamment avec le support de la Commission Européenne. Au-delà du personnel propre, 70 doctorants sont aussi présents au SCK.CEN. Trente-sept nationalités s’y côtoient journellement.