Conférence présentée à l’UMONS le 1er octobre 2009, dans le cadre du cycle Darwin proposé par le Carré des Sciences.
“Charles Dar­win est l’un des sci­en­tifiques les plus pop­u­laires et les plus influ­ents de l’histoire des sci­ences. Mais Dar­win, mal­gré son génie pro­pre est évidem­ment le fruit de son époque. Issu de la haute bour­geoise anglaise, ses voy­ages, ses ren­con­tres et ses réflex­ions sont en grande par­tie liés à sa con­di­tion sociale. Après un long voy­age ini­ti­a­tique au tour du monde sur le fameux Bea­gle et un bref séjour dans un Lon­dres trop éprou­vant pour sa santé, Dar­win passera le reste de sa vie à la cam­pagne, à l’écart des tumultes du milieux académique. Ses rentes lui per­me­t­tront de réaliser ses expéri­ences sans en pub­lier une ligne pen­dant 15 ans. C’est sous la pres­sion des résul­tats iden­tiques d’un autre anglais, Alfred Rus­sel Wal­lace, qu’il pub­liera sa théorie. Son livre présen­tant la théorie de l’évolution par sélec­tion naturelle aura un suc­cès immé­diat et con­tro­versé. Tenu éloigné des débats publics par une santé frag­ile, Charles Dar­win trou­vera de nom­breux défenseurs comme Thomas Hux­ley qui parvien­dront à faire accepter à un plus grand nom­bre cette nou­velle théorie révo­lu­tion­naire tou­jours en débat 150 ans plus tard.”

Par Nico­las Vereecken (ULB) et Denis Michez (UMONS) (2009)


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