Le projet DIADeM (développement d’une approche intégrée pour le diagnostic des eaux de la Meuse) vise à identifier et mesurer les perturbations dues aux rejets des médicaments dans l’eau de nos rivières. Il est évident que ceux-ci ne sont pas complètement absorbés par l’organisme, passent à travers les mailles des stations d’épuration et rejoignent donc les rivières. Sur base d’une approche pluridisciplinaire associant chimie, biologie, écologie et modélisation, le projet a pour objectif de développer et proposer une méthodologie visant à mesurer la prédiction des conséquences écologiques liées au rejet de substances pharmaceutiques dans les milieux aquatiques. Cette vidéo montre l’implication de l’Université de Namur dans l’étude des effets d’un mélange de substances pharmaceutiques couramment utilisées par les consommateurs sur un modèle biologique, à savoir la truite arc-en-ciel. L’étude est réalisée en collaboration avec plusieurs partenaires français et wallon. Elle est menée en condition de laboratoire où tous les paramètres physicochimiques et biologiques sont strictement contrôlés et où seule varie la concentration en substances pharmaceutiques. DIADeM est un projet qui se déroule dans le cadre du programme Interreg, un consortium de huit partenaires opérateurs et sept partenaires associés. Ce projet est financé à 50% par les Fonds Européen de Développement Régional (FEDER).
Sommes-nous en partie responsables de la pollution des eaux de nos rivières en consommant des médicaments que notre organisme n’absorbe pas complétement… ?