Ce vendredi 9 novembre, une manœuvre spectaculaire s’est déroulée à l’UNamur dans le cadre du chantier de construction du nouvel observatoire astronomique de l’université.
Depuis toujours l’Homme cherche à comprendre son origine. Aristote disait « sans l’astronomie, l’Homme ignore la place qu’il occupe ». C’est la science de l’observation des astres ou astronomie qui va nous aider à déchiffrer l’architecture de l’Univers. Une science qui se veut aujourd’hui démocratisée mais qui reste encore parfois inaccessible.
Fort attachée au partage des savoirs, l’Université de Namur, s’est lancée, au printemps 2018, dans le projet de reconstruction d’une coupole astronomique ouverte au grand public. Celle-ci a été placée le 9 novembre au sommet de la tour du bâtiment de biologie, surplombant la Place du Palais de Justice. Au même endroit où, en 1883, un premier dôme avait été bâti par les pères jésuites jusqu’à son démantèlement au début des années 1960.
Baptisée Observatoire Antoine Thomas, en l’honneur du missionnaire mathématicien et astronome jésuite d’origine Namuroise, cette nouvelle coupole sera un vrai outil pédagogique de découverte de l’astronomie. Elle sera accessible aux étudiants dans le cadre de leur enseignement universitaire en astronomie et astrophysique, aux chercheurs, aux amateurs mais aussi aux écoles primaires et secondaires et au grand public. Son utilisation, en journée et en nocturne, sera gratuite et permettra à tout un chacun de vivre une expérience inédite en observant le lointain au plus près. Cet observatoire aura à disposition plusieurs télescopes, dont au moins un solaire, installés sur monture automatique et utilisables à distance apportant un vrai gain de temps à son utilisateur. De plus, des filtres anti-pollution lumineuses, ont été prévus pour l’observation en ville.
L’observatoire ouvrira ses portes au printemps 2019. Le Confluent des Savoirs vous promet d’ores et déjà des activités pédagogiques stars pour la rentrée 2019 !
Porteur du projet, André Füzfa, professeur au Département de Mathématique, a pour domaine d’expertise la gravitation relativiste et la cosmologie, les simulations numériques et la modélisation, les systèmes complexes, la physique théorique et les mathématiques. Fortement engagé dans la médiation scientifique, il a gagné le Prix Wernaers 2013 pour la diffusion des connaissances et la vulgarisation scientifique.