Conférence présentée à l’UMONS le 18/11/2009, dans le cadre du cycle Univers 2009-2010.
“La théorie du Big Bang constitue le paradigme moderne de notre vision de l’Univers. L’histoire de l’Univers, façonné par l’expansion cosmologique, s’est avérée un nouveau laboratoire unique pour la physique fondamentale, l’astrophysique et la physique des hautes énergies. Si l’expansion cosmique a connu au cours du 20ème siècle des confirmations retentissantes comme la récession des galaxies, le rayonnement cosmologique de fond et la nucléosynthèse primordiale, le progrès des instruments et techniques de mesure a ouvert la voie à de nouvelles découvertes potentiellement révolutionnaires. En effet, plusieurs observations cosmologiques indépendantes comme les supernovaes lointaines, les fluctuations de température du rayonnement fossile et les propriétés des grandes structures, indiquent toutes que les atomes constituent seulement 4% du contenu total en énergie de l’Univers. Les 96% restant seraient constituées des énigmatiques matière noire et énergie sombre qui ouvrent la voie à de la nouvelle physique ou à une révolution cosmologique…”